Le temps d’une journée nos aventuriers en herbe se sont rendus à St Malo pour découvrir l’histoire de cette cité corsaire connue pour avoir accueilli de célèbres navigateurs-explorateurs comme Jacques Cartier, Robert Surcouf ou encore l’écrivain François-René de Chateaubriand.
Le matin les élèves ont visité la ville avec une guide qui leur a raconté l’histoire de ses rues et la vie au temps de la Renaissance et des grandes découvertes en y ajoutant quelques anecdotes très appréciées des élèves! L’après-midi ils avaient rendez-vous au musée de Jacques Cartier, ancien manoir qui fut  son lieu d’habitation.
Cette visite a permis aux élèves de découvrir les outils de navigation de cette époque, les territoires découverts par le célèbre navigateur malouin et aussi d’observer le quotidien des hommes de ce temps avec un  aménagement du musée et des équipements fidèles à l’histoire.
Cette sortie intervient dans le cadre de notre projet d’école qui porte sur la découverte des pays du monde et également dans le cadre d’une correspondance scolaire débutée cette année avec une école du Québec pour les CE2.

Quelques photos de cette journée, et un petit quizz  sur certaines d’entre elles pour que vos enfants vous racontent ce qu’ils ont appris(on a mis les réponses sous les photos en cas d’oubli)!

A l’époque du Moyen-Age St Malo était une île, les hommes pouvaient s’y rendre de 2 manières, lesquelles?

Réponse: A marée haute on y accédait uniquement par bateau, à marée basse uniquement par la terre.

Qu’est-ce qui a fait la richesse de St Malo?

Réponse: le commerce de marchandises venues de l’étranger.

Pourquoi observe-t-on des chiens gravés sur les plaques d’égouts de St Malo?

Réponse: il s’agit des Dogs Malouin chargés de protéger la ville à l’époque de la Renaissance. Au couvre-feu, les chiens affamés étaient lâchés dans la ville et gare à celui qui était en retard pour le souper!

Pourquoi le drapeau malouin est-il placé au -dessus du drapeau français alors que dans toutes les autres villes c’est le drapeau français qui domine?

Les malouins  étaient des bretons très têtus et pendant 4 ans, St Malo fut une ville indépendante avec sa propre République. Ce qui lui octroie le droit de mettre son drapeau en premier!  La devise malouine est d’ailleurs “Malouin d’abord, Breton ensuite, Français s’il en reste” devenue “Ni Breton, ni Français, Malouin suis”

Quel métier exerçait le père de François-René de Chateaubriand?

Réponse: il était armateur.

Non, non, on n’a pas eu froid!

Qui était Maclow?

Réponse: Maclow était un moine venu s’installer à St Malo, et qui donna son nom actuel à la ville.

Raconte à tes parents l’origine du nom de la rue “Le chat qui danse”.

Un indice: pendant la guerre contre les Anglais, les Malouins ont subi une perte mais elle n’est pas humaine…

Petite pièce de théâtre improvisée: quelle est la différence entre un pirate et un corsaire?

Réponse: le pirate était un hors-la-loi alors que le corsaire avait l’autorisation écrite du roi et de la reine pour piller les navires anglais…cette autorisation s’appelait la lettre de course.

Qui est-ce?

Réponse: Robert Surcouf, célèbre corsaire puis armateur malouin. Il pointe son doigt en direction du Royaume-Uni.

Petite pause bien méritée!

Visite du musée Jacques Cartier:

Comment appelle-t-on l’objet ci-dessous?

Réponse: une pendaison de crémaillère qui servait à régler la hauteur du charbon pour contrôler  la cuisson (comme le thermostat d’un four).

On la fixait lorsque toute la famille se réunissait dans la maison….pour danser sur la terre battue afin de la rendre dure! Nos danses bretonnes avaient à l’origine un côté très pratique!

Comment se nomment les bateaux de Jacques Cartier?

Réponse: des caravelles. Ils mesuraient 25 mètres de long ce qui n’était pas très grand pour des navires mais cela permettait de naviguer plus facilement  et rapidement pour explorer de nouveaux territoires.

Réponse: Le loch qu’on lançait dans l’eau pour calculer la vitesse du bateau. Il était accompagné d’un sablier qui calculait le temps écoulé. Quand on récupérait le loch, on comptait le nombre de nœuds déroulés ce qui permettait de calculer la vitesse du bateau.

Le bâton de Jacob permettait de se situer géographiquement.